Le Manifeste de l'Explocréateur
#1 - Un nouveau concept pour explorer ses curiosités et créer son propre chemin.
Bonjour à tous 👋
Après 9 mois d'exploration en quête de sens en Asie, ça y’est : je suis de retour en France 🇫🇷
Depuis 2 mois, j’ai pris le temps de réfléchir à tout ce que j’avais appris et retenu de cette aventure, pour “connecter les points” et donner une nouvelle direction à ma vie.
Je lance aujourd’hui mon nouveau projet, issu de cette réflexion : la Newsletter des Explocréateurs.
Je vous explique ce que j’ai derrière la tête avec ce nouveau concept, à travers cette édition #1 - Le Manifeste de l’Explocréateur 👇
Nous traversons une perte de sens collective
Chaque année a le droit à son symptôme : “Grande Démission”, “Conscious Quitting”, “Épidémie de Flemme”. Ces phénomènes se traduisent par des démissions massives, une désertion des jeunes du marché du travail et une hausse généralisée des troubles dépressifs et anxieux au sein de la population.
Parallèlement, nous sommes les grandes victimes de la “guerre de l’attention”. Nous sommes accros à notre smartphone et aux réseaux sociaux.
Peu à peu, nous perdons notre envie d’agir.
La crise du covid a accéléré ces tendances :
En 1990, 60 % des français affirmaient que le travail était « très important dans leur vie », ils ne sont plus aujourd’hui que 24 %.
45 % des Français disent « être régulièrement touchés par une épidémie de flemme les dissuadant de sortir de chez eux ».
Les ados d’aujourd’hui ont perdu 1/4 de leur capacité pulmonaire en raison du développement de la sédentarité, alimentée notamment par les écrans. Les jeunes de 2022 mettraient 90 secondes de plus à courir 1 600 mètres qu’il y a 30 ans.
Une des grandes causes de ces maux : la perte de sens.
Le monde évolue à une vitesse folle.
Nous n’avons jamais eu autant d’informations disponibles, d’outils technologiques et de choix possibles, dans tous nos domaines de vie.
Face à ce torrent d’informations et de transformations rapides, les individus sont comme paralysés.
C’est le paradoxe du choix : trop de choix tuent le choix et mènent à la paralysie et à l’insatisfaction.
L’information disponible a également mis en lumière les dysfonctionnements de notre système : crise écologique, tensions sociales, hausse des inégalités…
De plus en plus d’individus questionnent le sens de leur activité et comprennent les méfaits de la logique consumériste, encore dominante.
La promesse du bonheur par toujours plus de confort et de biens matériels ne fait plus illusion.
Cette approche :
détruit la planète et nous l’avons compris
nous a réduits au rôle de consommateurs passifs insatisfaits
a oublié certains besoins fondamentaux humains : utilité, accomplissement, spiritualité…
Parallèlement, l’évolution culturelle a valorisé l’individu et son émancipation.
Aujourd’hui, de plus en plus d’individus souhaitent s’accomplir, mener une vie en phase avec leur valeur, tout en préservant leur équilibre vie pro / vie perso.
Les Français ne tournent pas le dos au travail. Ils lui cherchent juste un sens.
Les normes évoluent trop lentement
Le marché du travail ne s’est pas encore adapté aux nouveaux besoins.
La logique dominante continue de promouvoir un management par le chiffre et le contrôle, intensifiant la pression et retirant ce qui donne du sens au travail des salariés : la marge de manœuvre qui leur permet de décider, de créer, de nouer des relations et d’agir en conscience.
Mais la nouvelle génération n’accepte plus ce mode de fonctionnement : conscients de la catastrophe écologique en cours, les jeunes ne veulent plus participer au système qui en est la cause.
Mais cette prise de conscience reste majoritairement passive.
“Une partie des actifs, et notamment les plus jeunes, se sont petit à petit désengagés de leur travail, un peu comme s’ils étaient entrés dans une forme de résistance silencieuse et passive”. - Étude de la Fondation Jean Jaurès
C’est normal, des bancs de l’école à la retraite, on nous enseigne une forme de passivité :
On écoute des cours magistraux
On consomme ce qui est à la mode
On exécute les missions d’une fiche de poste
Nous nous attelons à faire au mieux, ce qui est valorisé socialement, mais nous ne nous connaissons plus nous-mêmes.
Nous sommes paralysés par l’abondance de choix, de distractions et d’informations à notre disposition.
Une grande partie d’entre nous a renié ses aspirations profondes pour coller aux normes sociales et s'échappe de la réalité par les écrans et les réseaux sociaux.
Tant qu’ils sont consommés dans la limite du raisonnable, ces plaisirs n’ont rien de mal en soi.
Le problème, c’est leur nature addictive.
Ils ont été longuement étudiés par les meilleurs neuroscientifiques de la planète, pour exploiter nos biais cognitifs à leur profit.
Quand nous scrollons sur ces plateformes, nous activons le circuit de la récompense dans le cerveau : c’est le même qui s’active en cas de consommation d’alcool ou de drogue.
À l’extrême, ces plaisirs poussent à l’inaction, à l’isolation sociale et détruisent nos capacités d’attention et de concentration.
“La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et c’est pourtant la plus grande de nos misères.” - Blaise Pascal
C’est bien connu : les fondateurs des GAFAM interdisent les écrans à leurs enfants, mais les distribuent à des milliards d’individus, sans aucune politique de prévention.
Se transformer soi-même avant de changer le monde
Alors que faire face à ces constats ?
Se mettre en marge / se révolter ?
➡️ C’est prendre le risque de se détruire intérieurement et de s’isoler socialement.
Attendre passivement et se conformer ?
➡️ J’ai testé : la passivité n’arrange rien. Compte tenu des transformations sociétales à venir (l’Intelligence Artificielle entre autres), mieux vaut être proactif.
La conclusion de mon exploration est toute autre : avant d’espérer changer le monde, il faut se transformer soi-même.
"Celui qui se conquiert lui-même est le plus puissant des guerriers.” - Confucius
Nous sommes tous façonnés par notre environnement.
Tout le monde vit sa réalité subjective, déterminée en grande partie par l’éducation, l’entourage et les normes sociales, mais personne ne prend vraiment de recul sur celle-ci.
Suis-je réellement la personne que j’ai envie d’être ?
Ai-je choisi cette voie parce que j’en avais profondément envie, ou était-ce pour faire plaisir à mes parents ?
Au quotidien, mes actions sont-elles intentionnelles et conscientes ? Ou suis-je en mode “par défaut”, parce que j’ai toujours agi comme ça et que c’est socialement la norme ?
Cette prise de recul est la première étape du changement.
Il n’y aura pas de monde meilleur si nous ne prenons pas le temps de nous reconnecter à notre nature profonde.
Ça tombe bien, nous avons tout à y gagner : se reconnecter à sa nature profonde permet d’aligner ses actions avec ses valeurs, de se détacher du regard des autres et de s’épanouir pleinement.
La curiosité est notre moteur pour l’action et le progrès
Après 9 mois d’exploration en quête de sens, j’ai compris une chose : c’est l’action, bien plus que la réflexion, qui permet de mieux se connaître, de progresser et de donner du sens à son quotidien.
Et le plus puissant facteur de motivation intrinsèque dont nous disposons pour passer à l’action : c’est notre curiosité.
Nous avons dans notre ADN d’Homo Sapiens, une soif inaltérable d’apprendre et de comprendre le monde qui nous entoure.
La curiosité d’explorer l’inconnu a façonné l’histoire de l’Humanité.
C'est aussi ce qui nous fait avancer au quotidien.
On progresse quand on ose :
Lire ce livre qui nous intringue
Lancer ce projet qui nous excite
Tester cette activité qui nous attire…
Le concept d’Explocréateur vise à cultiver cette curiosité d’explorer, pour apprendre sur soi-même et créer son propre chemin.
Devenir Explocréateur pour partir à la conquête de soi
"Le monde vous demandera qui vous êtes, et si vous ne le savez pas, le monde vous le dira.” - Carl Jung
Sans but (et je l’ai vécu), nous vivons une vie par défaut, déterminée par l’environnement et les autres. Nous étouffons notre nature profonde et vivons dans une dissonance cognitive, plus ou moins consciente.
Devenir explocréateur, c’est changer de posture : vous n’êtes plus consommateur passif, mais explorateur des thématiques qui vous passionnent.
Devenir Explocréateur, c’est choisir de :
Faire tomber ses croyances limitantes
Mettre à distance les distractions modernes
Se passionner pour le processus d’apprentissage
Mieux se connaître et découvrir ses aspirations profondes
Devenir une meilleure personne, pour soi et pour les autres
Toutes les semaines, je propose des réflexions sur la quête de sens et des pistes d’action pour vous aider à cheminer vers vous-même.
J’explore et je partage ce que j’apprends dans différentes disciplines : Philosophie, Psychologie, Neurosciences, Développement Personnel, Futur du travail…
Ma mission est d'aider un maximum de personnes à se remettre en mouvement, pour se reconnecter à leur nature profonde et s’accomplir.
“Toutes les actions comportent une part de risque. La prudence ne consiste pas à éviter le danger (c'est impossible) mais à calculer les risques et à agir avec détermination. Commettez des erreurs par ambition, non par paresse. Développez la force de faire des choses osées, pas la force de souffrir” – Machiavel
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T'as frappé un grand coup Eliott !
Génial cette première édition et hâte de lire les suivantes !
Génial, que ce soit sur la forme et l'écriture ou sur le fond et les idées.
J'ai vraiment hâte de suivre ton parcours, ton évolution et les prochaines éditions de cette NL!