Une semaine en immersion chez Eliott Meunier : je vous raconte tout !
#21 - Une semaine pas comme les autres
Bonjour à tous ! Je suis ravi de vous retrouver pour cette 21ème édition de Newsletter.
Cette semaine, je vous fais un retour d’expérience sur la semaine originale que je viens de vivre.
Je reviens d’un chantier participatif chez Eliott Meunier.
C’est un auteur, créateur, entrepreneur, vidéaste, danseur et multi casquettes, passionné et passionnant.
Avant de vous raconter les coulisses et de vous partager le bilan de cette aventure, je tiens à vous présenter Eliott.
Eliott Meunier : entrepreneur à 12 ans
Quand on découvre son parcours, Eliott a tout l’air d’un OVNI.
À 12 ans, il est danseur de haut niveau à l’opéra de Paris.
Parallèlement, il se lance dans l’entrepreneuriat en commercialisant des photos imprimées en 3D.
Ensuite, il essaye tout un tas d'activités : dropshipping d’objets divers (masseurs anticellulites, épluche-légumes, vélos électriques…).
Il lance également un blog sur sa passion : la danse. Il devient même le blog numéro 1 sur le sujet en France, ce qui lui permet d’être invité par tous les théâtres gratuitement, pour voir les spectacles et interviewer les chorégraphes.
À 14 ans, il se passionne pour la lecture et lit plus de 100 livres par an.
De là, naît une frustration : le sentiment de lire beaucoup, mais de ne rien retenir.
Pour y remédier, il se documente sur la gestion des connaissances et crée sa propre méthode de prise de note, qu’il commercialise via une formation en ligne. Celle-ci cartonne d’entrée.
Depuis, il a sorti un livre “Arrêtez d’oublier ce que vous lisez” et il continue de développer son écosystème de contenus, notamment sur Youtube (29 000 abonnés à ce jour) et via des formations en ligne.
Sur sa chaîne, il documente l’exploration de ses curiosités (productivité, prise de note, réflexions tirées de livre, conscience humaine…), mais aussi ses aventures (voyages, retraite méditative, séjours entre amis, sa vie dans une Tiny House…).
Rien que ça !
Ce qui est fascinant avec Eliott (au-delà de sa précocité), c’est sa capacité à comprendre et utiliser les leviers de notre époque, avec une facilité déconcertante.
Comprendre la notion de levier
Levier = C’est un moyen d'obtenir des résultats disproportionnés avec une quantité relativement faible d'efforts ou de ressources.
“Donnez-moi un point fixe et un levier et je soulèvera la terre” disait Archimède.
Acquérir du levier, c’est la base de la création de richesse.
Naval Ravikant, entrepreneur et penseur de la Silicon Valley, présente 4 types de leviers.
Parmi eux, 2 sont plutôt anciens et nécessitent la permission des autres :
Le travail : quand quelqu’un travaille pour vous, votre revenu ne dépend pas directement de votre temps de travail.
Le capital : l’argent est un levier qui permet, via l’investissement, d’augmenter son niveau de richesse.
Le capital et le travail sont des leviers “avec permission”. Tout le monde court après le capital, mais quelqu'un doit vous le donner. Tout le monde essaie de devenir leader, mais quelqu’un doit vous suivre. - Naval Ravikant
La modernité et les nouvelles technologies (notamment Internet) ont permis l’émergence de 2 autres types de leviers :
Le code : c’est le back-end d’Internet. C’est ce qui permet de créer des sites Web, des applications… Ce levier est puissant car une seule application peut toucher des milliards d’individus (Facebook, Uber…).
Le média : c’est le front-end d’Internet. C’est tout le contenu que nous consommons sur Internet (articles, vidéos, podcasts…). Là idem, un seul effort (une vidéo par exemple) peut avoir des résultats démesurés (des millions de vues).
Ils sont dits “sans permission”, car vous n’avez pas à demander d’autorisation à qui que ce soit pour créer une app ou du contenu.
Un ordinateur, une connexion internet et c’est à vous de jouer.
Ce sont les formes les plus démocratiques de levier.
“Le code et les médias sont des leviers “sans permission”. Ils sont le levier derrière les nouveaux riches. Vous pouvez créer des logiciels et des médias qui fonctionnent pour vous pendant votre sommeil.
Une armée de robots est disponible gratuitement – ils sont simplement emballés dans des centres de données pour une meilleure efficacité thermique et spatiale. Utilisez-la.” - Naval Ravikant
Pour mieux comprendre la notion de levier, je vous conseille ce thread Twitter de Naval Ravikant ou cet article de Jean-Charles Kurdali.
(Dites-moi si le sujet vous intéresse, je pourrai en parler dans de prochaines éditions.)
Pour revenir à Eliott Meunier, c’est donc dans l’utilisation de ces leviers qu’il est fascinant.
Son modèle économique lui permet déjà, à 19 ans, de décorréler la majeure partie de son temps de travail et de ses revenus : ses formations sont asynchrones (n’importe qui peut les consommer pendant qu’il dort) et il délègue une bonne partie de son travail.
Ainsi, il peut consacrer son temps à ses passions, à ses proches et à de nouveaux projets d’envergure qui l’animent profondément.
Son gros projet du moment, c’est la construction d’une salle de danse, autofinancée et autoconstruite.
Il cherche à démocratiser la danse consciente = une danse à travers laquelle on laisse le corps s’exprimer (imagination, souvenirs, émotions…).
Il le dit lui-même : “La danse consciente, c’est un mouvement qui a le pouvoir de changer la face de l’humanité”.
Il est drivé par une mission qui le dépasse : aider les gens à sortir du mental, pour s’exprimer davantage avec leur coeur et leur corps.
Pourquoi prendre part à ce chantier participatif ?
Revenons à nos moutons : cette semaine de chantier participatif.
Le principe est le suivant : Eliott nous accueille, nous héberge, nous nourrit, organise diverses activités et en échange, nous l’aidons à avancer sur son projet de construction de salle de danse.
Pour rappel :
Je ne suis pas manuel
J’habite à l’autre bout de la France
Je ne connaissais pas Eliott personnellement
Alors pourquoi participer à une telle aventure ?
Je suis fasciné par ce que fait Eliott : sa curiosité intellectuelle, sa capacité d’exécution et son audace l’incitent à poursuivre ses rêves en public, avec un enthousiasme contagieux.
Je sais aussi que la meilleure façon de mieux se connaître, de savoir ce que l’on veut et de grandir, c’est de plonger régulièrement dans l’inconnu.
Après 1 an d’exploration, je m’apprête à entrer dans une phase de vie plus stable géographiquement et professionnellement.
Pour autant, il est hors de question que je renonce à ma casquette d’explorateur de la vie.
Je veux continuer à vivre des expériences originales, rester ouvert à l’inattendu, et côtoyer des gens aux profils variés.
Voilà pourquoi je n’ai pas hésité quand j’ai vu Eliott proposer cette aventure partagée d’une semaine dans son éco-lieu.
C’était également une occasion en or pour rencontrer des personnes inspirantes et contribuer à un projet bien réel, qui a du sens.
Mon bilan d’une semaine pas comme les autres
Concrètement, nos journées s’organisaient de la façon suivante :
7h-8h : Méditation, étirements, danse
8h-9H : P’tit dej
10h - 13h : Chantier
13h-14h : Déjeuner
14h-17h30 Chantier
17h30-20h : “Masterminds” (coaching de groupes sur nos projets personnels), activités diverses
20h-21h : repas
21h-23h : films et autres activités
Je n’ai pas été déçu par la diversité du groupe : de 24 à 49 ans et provenant tous de divers horizons.
Nous avons tous des chemins de vie différents et pourtant, des aspirations communes : chacun d’entre nous porte un projet qui lui tient à cœur, cherche à vivre de son activité et à avoir un impact positif sur les autres et sur le monde.
Cette semaine m’a fait du bien pour plusieurs raisons :
Elle m'a redonné confiance sur ma capacité à faire et aimer le travail manuel.
Elle m’a déconnecté de mon quotidien et m’a reconnecté à la nature.
Elle m’a permis d’apprendre à organiser l’intelligence collective. Chacun notre tour, dans les masterminds, nous avons présenté notre problématique business du moment, et pendant 30 minutes, chacun des membres du groupe pouvait présenter ses feedbacks et suggestions. C’est une méthode formidable pour challenger ses projets et faire émerger de nouvelles idées.
Elle m’a fait rencontrer des humains passionnants. Ce chantier participatif était organisé par Eliott, donc nous étions tous des abonnés de sa chaîne. Nous avions forcément avoir des points communs : ouverture d’esprit, curiosité, volonté de s’émanciper par la connaissance, d’éveiller les consciences…
Cela a donné lieu à de belles rencontres et à d’intenses moments de partage.
Je reviens en terre bretonne avec l’esprit frais, l’impatience de créer et une véritable excitation à l’idée de préparer mon retour à Paris début décembre.
Conclusion
Cette semaine a été un bol d’air et une grande source d’inspiration.
Eliott Meunier montre qu’on peut utiliser Internet, sans en devenir esclave.
On peut en faire un formidable outil d’émancipation, au service de ses projets et de ses relations dans le réel.
C’est l’objet de ma présence sur Internet :
Je souhaite “créer pour inspirer le changement”, choisir mes projets, faire des rencontres et démultiplier mon impact grâce au levier d’Internet.
Mais je dois veiller à ne jamais perdre de vue l’essentiel : les relations, les projets, les rires, mais aussi la joie, l’amour, le partage, la beauté, et toutes ces belles valeurs qui n’ont rien de virtuel.
Une fois de plus, c’est un équilibre à trouver.
Et vous, parvenez-vous à trouver cet équilibre ?
PS : Merci d’avoir pris le temps de me lire 🙏 Si cela vous a plu, vous pouvez cliquer sur le petit ❤️ juste en dessous du titre de cet e-mail, laisser un commentaire ou me faire un retour par mail/message privé 💬
le goat avec l'autre goat, que demander de plus ?
Ça a dû être si enrichissant ! Je trouve aussi qu'Eliott est fascinant !